Reportages - Stories: CASSAGE DE CPE
All pictures © Cyril Fakiri - No use without permission.
Sous la pression de la rue, le gouvernement de Dominique de Villepin a dû mettre fin à la crise du CPE, trois mois après le début de la protestation.
L’évacuation par les forces de l’ordre de la Sorbonne, occupée par environ 200 étudiants, dans la nuit du 10 au 11 mars 2006, marquera le début d’un mois de lutte acharnée, ponctuée par de violents affrontements. A Paris, extrême-gauche, anarchistes ou simples étudiants vont harceler CRS et gendarmes mobiles, exprimant ainsi leur opposition au pouvoir.
Médiatisation aidant, il seront bientôt relayés par des groupes de casseurs, plus enclin à détruire et agresser ou à casser du flic, qu’à protester contre le CPE.
Paradoxalement, ce durcissement aura fait le jeu de Nicolas Sarkozy, alors Ministre de l’Intérieur qui, au sein du gouvernement, sort grand vainqueur de cette crise.
Le bilan « judiciaire » de ces événements se chiffre à une quarantaine de peines de prison fermes, soit environ une pour cent personnes interpellées.
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